Court Architecture

Cet animal fort d’acier jouit de la réputation mauvaise ambiguë qui le précède. Cirque, amphithéâtre, colisée, de Grecs et les Romains à Hitler

à Speer et Santiago de Chile, son utilisation scénographique de l’ordre et le contrôle répressif, où le spectateur est pris et consommé, a fait partie de l’alphabet sombre de l’histoire.

Mais n’enivrons pas ce bel animal en sautant hors de son ombre. Cet espace est conçu comme un état d’être. Il s’est cristallisé dans le symbole de la spirale, une coquille d’escargot qui invite vers l’intimité du centre de l’ouragan. Comme on le sait, la spirale est associée à la danse primitive et à l’ornementation celtique, entre autres: figures, formes, bêtes de l’air destinées à provoquer l’extase, évasion du monde terrestre, évasion, spectacle.

Cet animal n’est pas proposé comme le « Panoramic Sea Happening » de Kantor, bien sûr, parce que c’est une dette d’amour avec un langage qui organise la diversité des formes géométriques, l’héritage de ceux qui s’appliquent à fabuler, concevoir, construire, contenir, installe la vie qui nous arrive quand, peut-être, nous avions d’autres projets. Cependant, cet animal respire avec excellence à l’intérieur. Apporte une biographie d’efficacité, de présence et beaucoup de poésie.

« Stadium animal » (Analyse critique élaborée par Cristina R. Court)